Jan 172023
 

Après le très remarqué « Les danseurs de l’aube » qui narrait les aventures de jeunes gens à la recherche du passé de leur maître flamenco, Marie Charrel revient sur les tables de L’Esprit Livre avec « Les mangeurs de nuit » dans un nouveau pas de deux historique.

Evoquant ces jeunes japonaises mariées sur catalogue et immigrant sur le continent nord-américain pour y trouver aussi bien un nouvel époux qu’un destin hasardeux, Marie Charrel invoque les légendes amérindiennes comme possible baume aux déchirures de l’Histoire. Ce faisant, « Les mangeurs de nuit » tisse le lien des humanités qui se réconcilient. Un texte magnifique, poétique et tout simplement touchant !

Nous aurons le plaisir d’accueillir Marie Charrel à L’Esprit Livre le mercredi 25 janvier prochain à partir de 18h30.

Important : Une fois n’est pas coutume, la séance de dédicace aura lieu de 18h30 à 19h et sera suivie par notre traditionnelle discussion avec l’autrice de 19h à 20h.

L’inscription à la rencontre (19h) est recommandée, aussi n’hésitez pas à cliquer ici pour vous inscrire !

L’avis des éditeurs sur « Les mangeurs de nuit » :

Hannah est une Nisei, une fille d’immigrés japonais. Si son père l’a bercée de contes nippons, elle se sent avant tout canadienne ; alors pourquoi les autres enfants la traitent-ils de « sale jaune » ?

Jack, lui, est un creekwalker, il veille sur la forêt et se réfugie dans les légendes autochtones depuis le départ de son frère à la guerre. Le jour où l’ermite tombe nez à nez avec un ours blanc au cœur de la Colombie-Britannique, il croit rêver – la créature n’existe que dans les mythes anciens. Pourtant, la jeune femme inconsciente qu’il recueille semble prouver le contraire : marquée des griffes de la bête, Hannah développe d’étranges dons à son réveil.

Des années 1920 à l’après-guerre, Marie Charrel brosse le portrait d’une Amérique du Nord où la magie sylvestre s’enchevêtre à la fresque historique. Contes japonais et légendes indigènes se lient dans une fabuleuse ode à la nature et à la fraternité.